Aurores boréales à Tromso

Le spectacle lumineux des aurores boréales est provoqué par l’interaction entre les particules chargées du vent solaire et la haute atmosphère terrestre.
Les aurores boréales s’observent couramment près des pôles magnétiques de la terre.  Tromso se trouve idéalement placé pour les voir, même avec des activités solaires moyennes . Mais il fallait s’éloigner de la côte, jusqu’en Finlande lors de notre séjour mi-octobre, pour s’affranchir de la couverture nuageuse.

Les prises de vue photographiques magnifient le spectacle en raison de la haute sensibilité des appareils photos numériques avec des isos élevés et des temps de poses assez longs. L’observation avec nos yeux est bien plus terne.
Valeurs de réglage typiques pour un appareil plein format Canon R5 et un objectif Samyang 14mm :
ouverture F2,8 – 3200 iso – pose de 3 à 15 s
Un site de référence pour photographier les aurores boréales

Spot en Finlande, à cheval avec la Suède et tout près de la frontière norvégienne.

Spot en Norvège, près de la frontière finlandaise.

Un grand merci à Jean Baptiste Strobel d’Amarok et à Delphin Ruché de Wandering Owl de Tromso pour leur implication, la connaissance des spots et des aurores boréales afin de trouver les bonnes conditions pour les observations.

Tromso – Kvaloya

Tromso, ville de 70 000 habitants, est située à 300 km au nord cercle polaire. Baignée par le Gulf Stream, elle reste d’un climat relativement tempéré malgré sa position dans le nord de la Norvège.
La ville de Tromso s’est développée surtout à partir de la fin du 19e siècle comme point de départ pour les expéditions polaires. Aujourd’hui le tourisme représente près de la moitié de l’activité économique.
Il reste encore des maisons et édifices en bois du 19e siècle comme la cathédrale.

L’île de Kvaloya est proche de Tromso. Elle est caractérisée par une végétation de type tundra avec des graminées, mousses, lichens, arbrisseaux.

Le Teich, réserve naturelle

Le Teich, situé sur le bord du bassin d’Arcachon, abrite de nombreux oiseaux. En juin, même si la diversité est plus faible, les observations restent variées :
Aigrette garzette, Héron, Chevalier gambette, Echasse blanche, Cormoran, Ibis falcinelle, Cygne tuberculé, Mouette rieuse, Poule d’eau, Foulque, Canard pilet, Sarcelle d’hiver, Gorge-bleue à miroir, Rousserolle effarvatte, Hypolaïs polyglotte.
L’entrée de la réserve est plus matinale en fin de semaine avec une ouverture à 7H. Quel bonheur de pouvoir ressortir après ces périodes de confinement !
Nous sommes partis à 9 photographes du Marcy Photo Club pour profiter d’une certaine proximité avec la faune.

Le banc d’Arguin nous a également tenté avec ses étendues de sable en face de la dune du Pilat. Peu de diversité avec surtout des Huitriers pie qui tournaient au dessus de nous pour nous détourner de leur nid. Nous sommes pourtant bien restés en dehors de la zone protégée de la réserve.

Biennale d’Art Contemporain 2019

Cette année le thème portait sur  » Là où les eaux se mêlent ». Ce n’est pas très évident de retrouver ce fil conducteur dans les différentes oeuvres. L’exposition s’est déroulée en automne 2019 sur 3 sites de l’aglomération lyonnaise.
Je dois avouer que j’ai un peu de mal avec l’art contemporain, mais c’est intéressant de voir comment le monde évolue vu par le prisme de l’art. J’aime aussi capter l’interaction des  visiteurs avec les oeuvres exposées.
Il est dommage que le lieu  la Sucrière ait été abandonné car il convenait bien pour ce genre d’exposition.

Musée d’art contemporain (MAC LYON)
Peu d’artistes mais des expositions  de grande ampleur.

Usine Fagor-Brandt
Cette ancienne usine d’électroménager se présente sous forme de grands halls  vides assez tristes mais adaptés à des oeuvres traduisant souvent beaucoup de pessimisme dans ce monde.

Institut d’ Art Contemporain Villeurbanne
C’est un écrin plus intimiste pour des oeuvres variées, colorées.