Cette année le thème portait sur » Là où les eaux se mêlent ». Ce n’est pas très évident de retrouver ce fil conducteur dans les différentes oeuvres. L’exposition s’est déroulée en automne 2019 sur 3 sites de l’aglomération lyonnaise.
Je dois avouer que j’ai un peu de mal avec l’art contemporain, mais c’est intéressant de voir comment le monde évolue vu par le prisme de l’art. J’aime aussi capter l’interaction des visiteurs avec les oeuvres exposées.
Il est dommage que le lieu la Sucrière ait été abandonné car il convenait bien pour ce genre d’exposition.
Musée d’art contemporain (MAC LYON)
Peu d’artistes mais des expositions de grande ampleur.
Usine Fagor-Brandt
Cette ancienne usine d’électroménager se présente sous forme de grands halls vides assez tristes mais adaptés à des oeuvres traduisant souvent beaucoup de pessimisme dans ce monde.
Institut d’ Art Contemporain Villeurbanne
C’est un écrin plus intimiste pour des oeuvres variées, colorées.
Les Etats Unis ont développé depuis fort longtemps une industrie automobile puissante basée, depuis Ford, sur une production de masse.
Mais des créateurs ont pu mettre en avant des concepts originaux qui, pour la plupart, n’ont pas pu percer en raison de coûts élevés.
Le musée des arts de Portland, ville de la côte Ouest, a monté une exposition de voitures et motos aérodynamiques des années 1930-1942.
Certaines peuvent être considérées comme des oeuvres d’art.
A noter aussi entre autre, le Stout Scarab qui préfigure les monospaces actuels, la moto BMW R7 qui ne fait pas son age ou la Bugatti Aérolithe prototype perdu reconstruit en Ontario.
Nous avons aussi rencontré des voitures anciennes qui se mélangent au trafic normal en attendant un ferry sous la pluie ou dans la ville (dans l’état de Washington)
Et en se promenant dans Vancouver dans l’Ouest canadien : pick up Chevrolet avec un moteur boosté et surprise, une très vielle 2CV utilisée pour faire des courses dans un magasin de bricolage.
Cette année, le thème de la biennale est La vie moderne. L’exposition principale rassemble 60 artistes dont les oeuvres sont exposées principalement au musée d’art contemporain (MAC) et à la Sucrière située dans le quartier de la Confluence.
musée d’art contemporain
la Sucrière
Anish Kapoor expose dans le couvent de la Tourette qui a été construit par Le Corbusier.
La polémique du château de Versailles n’a pas lieu dans ce lieu moderne et pourtant considéré comme sacré aux yeux de beaucoup de personnes.