Les réserves du Kenya sont riches en oiseaux, notamment le lac Baringo bien connu des ornithologistes. Ces oiseaux se laissent approcher assez facilement, mais c’est plus facile sur le lac Baringo en se déplaçant en canot.
Les martins-pêcheurs se trouvent là où il y a de l’eau : rivière, lac étang…
Nous avons observé quatre espèces qui possèdent un plumage très différent:
martin-pêcheur malachite ou huppé
martin-pêcheur pygmée
martin-pêcheur géant
martin-chasseur pie
Le lac du Der est une grande retenue d’eau pour réguler les crues de la Seine en amont de Paris. Il constitue une halte pour les oiseaux migrateurs, et on peut voir des grandes concentrations de grues cendrées en novembre. Un festival de photos animalières a été créé à Montier en Der à la même période.
Je faisais partie d’un groupe de photographes du club photo de Marcy l’Etoile pour visiter les expositions de photos et de prendre des vues des oiseaux présents autour du lac. Cette année la météo était difficile, avec un ciel couvert et souvent de la pluie. L’année dernière les conditions étaient bien meilleures pour photographier des grues .
Ce fut l’opportunité pour s’installer dans un affût, à l’aube, pour voir des hérons, grèbes, aigrettes, martins-pêcheurs à l’action pour pêcher des poissons.
Nous avons testé plusieurs matériels, certains prêtés par les fabricants présents au festival.
Les conditions de lumière, tôt le matin, demandent à monter haut en sensibilité. Cela permet de tester des appareils récents comme le Canon 7D mark II qui donne déjà un résultat correct à 6400 iso (Raw traité dans Lightroom). Le martin-pêcheur est taille originale et en photo agrandie.
Canon m’a prêté un téléobjectif 500 mm F4 qui est excellent en piqué, en réactivité, en précision et répétabilité de l’autofocus.
Le Sigma 150-600 mm Contempory, environ 8 fois moins cher, permet aussi de faire des photos correctes, avec cependant beaucoup de déchet en mode AF continu pour suivre un sujet mobile. Sur l’image agrandie, 1 pixel du capteur correspond à environ 1 pixel à l’écran
novembre 2015
Le mois de mai est souvent la période de reproduction des oiseaux.
J’ai installé un nichoir dans le jardin, il est spécifique aux mésanges charbonnières (voir le plan de la Hulotte et quelques conseils). Cela fait plusieurs années qu’un couple de mésanges en fait son nid, avec à chaque fois environ 5 petits qui prennent leur envol 18 jours après l’éclosion.La période de nourrissage est très active, avec un ballet incessant des parents pour amener la pitance. C’est l’occasion de prendre en photo les oiseaux en vol. Attention, il faut une vitesse très rapide 1/4000s, pour obtenir des clichés nets avec un téléobjectif de 400 mm à une distance de 7m.
Il faut s’appeler Didier pour pouvoir saisir l’envol des petits. Je n’ai pu photographier qu’un petit, peut-être moins vigoureux, lorsqu’il a atterri dans la pelouse.
Il y a beaucoup d’oiseaux visibles dans le jardin, qu’ils soient sédentaires ou migrateurs.
Toutes les photos sont prises dans le jardin ou depuis le jardin.
2005-2014
Le festival photo de Montier en Der donne l’occasion de voir les oeuvres de grands photographes de la nature et aussi de les rencontrer pour discuter de leurs approches.
C’est aussi la période de migration des grues cendrées qui séjournent quelques jours sur le lac du Der avant de poursuivre leur périple ver le sud.
La présence de près de cent mille grues donne un spectacle magnifique le matin et le soir.
novembre 2014
