Cette année, la Fête des Lumières retrouve un format presque normal, même si quelques incidents ont eu lieu sur la Place Bellecour le 8 décembre.
Parmi les sites remarquables citons :
cathédrale Saint Jean, quai de la Saône, Hôtel Dieu – cour du Midi, place Bellecour, parc de la Tête d’Or .
Lyon, à l’époque romaine, était alimentée en eau courante par quatre aqueducs qui assuraient un débit d’eau d’environ 45000 m3 par jour.
Ces aqueducs furent laissés à l’abandon après la chute de l’empire romain. La ville de Lyon ne remit en service un réseau d’eau potable qu’après le milieu du 19e siècle.
Le débit d’eau connu à l’antiquité ne fut dépassé qu’à l’orée du 20e siècle
Le réseau fut alimenté à partir de 1856 par un captage dans le Rhône à travers des bassins filtrants et de pompes à vapeur de type Cornouailles, construites sous licence par Schneider au Creusot. Les premières ont fonctionné pendant 50 années.
Une seule machine nous est parvenue pratiquement intacte dans l’usine des eaux de Saint Clair, à Caluire.
Elle pouvait pomper environ 1000 m3 par heure.
C’est un remarquable élément du patrimoine industriel du 19e siècle.
Nous remercions l’association « L’eau à Lyon et la pompe de Cornouailles » pour l’organisation de la visite.
Un défilé de troupes d’amateurs, encadrées par des professionnels marque le début de la Biennale de la danse de Lyon. Cette parade chorégraphique est revenue au centre ville cette année avec comme thème : la paix. Elle regroupe 12 groupes de la région, avec 4500 participants.
La société Rochet Schneider a implanté une usine de construction automobile rue Feuillat dans le 3e arrondissement de Lyon, au début du 20e siècle. L’usine a été reprise par Berliet en 1960. La fusion de Berliet et de Saviem donna ensuite RVI. Renault Trucks, filiale de Volvo, a absorbé RVI et a ensuite fermé ce site en 1998.
Un collectif de plusieurs centaines d’artistes occupa ensuite ces lieux de 2002 à 2010.
C’est devenu maintenant un campus et un jardin public.
Pour en savoir plus : ici et là
Les photos datent de 2010, juste avant l’expulsion des occupants.
Cette année, la Biennale « Mondes flottants » montre les travaux de 75 artistes à la Sucrière et au Musée d’Art Contemporain.
La Biennale explore l’héritage et la portée du concept de moderne dans le contexte de la mondialisation actuelle.