Archives de catégorie : Asie

Wadi Rum

Le Wadi Rum fait partie des incontournables en Jordanie.
C e désert , d’une surface d’environ 700 km2,  est  formé de massifs de grès entrecoupés de vastes plaines de sable. Ce site est classé aire protégée même si les bédouins ont aménagé des camps pour touristes pressés.
Nous avons pris 4 jours pour parcourir en trek environ 60 km dans une partie de ce désert avec des petites tentes installées pour la nuit et d’excellents repas du soir préparés par notre cuistot.
Le rythme de la randonnée pédestre permet de s’approprier ces étendues minérales dans un grand silence et une certaine solitude.
Fin mars, des précipitations ont fait reverdir ce désert avant l’arrivée des grandes chaleurs. On croise des campements bédouins avec leurs troupeaux de chèvres, moutons et quelques dromadaires.

Pétra

Située entre la mer Rouge et la mer Morte et habitée depuis la préhistoire, Pétra devient la capitale des Nabatéens, ancienne tribu nomade arabe après le IVe siècle avant JC. La cité taillée dans le roc est devenue durant les périodes hellénistique et romaine un grand centre caravanier du commerce de l’encens d’Arabie, des soieries de Chine et des épices de l’Inde, un carrefour entre l’Arabie, l’Égypte et la Syrie-Phénicie. Pétra est à moitié construite, à moitié sculptée dans la paroi rocheuse, entourée de montagnes avec des défilés et des gorges. Un ingénieux système hydraulique a permis une vaste implantation humaine dans une zone essentiellement aride durant les époques nabatéenne, romaine et byzantine.
L’importance du site de Pétra réside dans l’ampleur considérable de l’architecture de tombeaux et de temples ouvragés, les hauts lieux religieux. Les canaux, tunnels et barrages avec un vaste réseau de citernes et de réservoirs  contrôlaient et conservaient les eaux de pluie saisonnières.
Le site a été abandonné vers le Ve siècle. Il est redécouvert par le monde occidental au début du XIXe siècle et connait maintenant un important essor touristique.

Les hauteurs de Pétra
La première journée est consacrée à aborder Pétra par les montagnes, ce qui nous offre de belles perspectives et quelques monuments en hauteur.

Pétra – le Siq et la ville basse
Le Siq est un long canyon d’environ 1200 m de long d’une hauteur de 200 m et dont la largeur peut descendre à 2 m. Cette voie d’accès à la cité la protégeait des incursions étrangères. Le Siq débouche sur la ville basse, elle même entourée de montagnes d’accès difficile.
Le monument le plus célèbre, le Khazneh ou le Trésor, se trouve dans le Siq. Les principales tombes ont été creusées et sculptées  à la sortie du Siq en direction de la ville basse.

Little Pétra
Little Pétra, à environ 10 km de Pétra, jouait le rôle de site de transit pour les caravanes  car l’accès y était plus aisé. Les hauts plateaux dominant Little Pétra sont partiellement cultivés, il y pleut en hiver.

La Jordanie

La  Jordanie, un pays arabe à l’est du Jourdain, est en grande partie désertique. Ce pays est de création récente suite au démembrement de l’empire ottoman après la première guerre mondiale.
Beaucoup de civilisations anciennes se  sont succédées, laissant  des vestiges, notamment : néolithique, grec, nabatéen, romain, byzantin, arabe, ottoman.
Pétra et le Wadi Rum font l’objet d’articles spécifiques.
Nous sommes  partis avec Allibert Trekking  pour du tourisme principalement historique et du trek .
Parcours :

Jerash
Les vestiges se trouvent dans une très grande zone avec des constructions  venant des époques grecques puis romaines et non remplacées par des édifices plus récents.
Il est rare de voir une ancienne cité aussi intacte dans son organisation.

Amman
La citadelle, au sommet d’une colline, garde les traces des Grecs, Romains, Byzantins, Arabes. A ses pieds, on trouve un théâtre romain, bien conservé.

Mer Morte –  Mont Nebo – Madaba
La Mer Morte est le point le plus bas de la terre situé à -430m.
Ce lac est très salé, environ 10 fois plus que l’eau de mer.  Il est facile d’y flotter.
Du mont Nebo surplombant l’embouchure du Jourdain dans la Mer Morte, Moïse montra aux Hébreux la Terre Promise  située à l’ouest du Jourdain.
Madaba est connue pour ses mosaïques byzantines, notamment une carte du VIe siècle  détaillant Jérusalem et la Mer Morte.

Châteaux de Karak et de Swabak
Ces châteaux impressionnants furent construits par les croisés au XII siècle afin de contenir les Arabes puis ils furent pris par Saladin après de longs sièges.

Dana
La réserve naturelle de Dana est exceptionnelle par sa richesse en faune, flore et minéraux . Elle se prête également à de belles randonnées.

Trek du Kangchenyunga au Sikkim

 

Le Sikkim, petit état de l’Inde situé dans l’Himalya, est entouré par le Népal, le Thibet (Chine) et le Bhoutan. Le Sikkim, encore peu parcouru par les trekkers, comprend le Kangchenjunga  troisième sommet du monde. Le trek emprunte des chemins étroits parfois escarpés, jalonnés de magnifiques lacs d’altitude et franchissant plusieurs cols. Il permet d’apprécier de beaux panoramas sur les montagnes  du massif du Kangchenjunga et sur les montagnes népalaises. Il a duré 12 jours avec toutes les nuits sous tente, la plupart du temps à 4000 m d’altitude. Le trajet aller près  de la frontière népalaise est sauvage, il rejoint ensuite l’ itinéraire classique de Dzongri, à l’ouest du Sikkim, à partir duquel on accède au pied du Kangchenjunga.

cartes du trek

Lien pour télécharger les gpx
Je recommande d’utiliser Geosetter pour visualiser les traces gpx sur une carte et de positionner les photos contenant les coordonnées GPS.

Le trek démarre à Darap, près de Pelling . Nous passons par les deniers hameaux pour ensuite monter par les les hautes vallées aux plateaux de l’ouest du Sikkim. Nous rejoignons ensuite Dzongri, un carrefour pour se rendre au pied du Kangchenyunga.

Le plateau de Dzongri, situé à 4000 m, offre de magnifiques vues sur le massif du Kangchenjunga. La montée de la vallée nous mène au point de vue le plus haut  (View Point 4600 m) au pied du Kangchenyounga.

Nous redescendons rapidement vers Yuksom en passant par Tsokha où se trouve un temple bouddhique.

Un grand merci à Tenzin, notre guide principal, pour sa disponibilité, sa gentillesse et sa grande connaissance du pays. Ce trek était organisé par le CAF de Rouen et basé sur un circuit de l’agence Allibert

Visite du Sikkim

Le trek du Kangchenyunga fut aussi l’occasion de parcourir l’état du Sikkim et une partie du Bengale occidental en voiture.

Nous commençons par Darjeeling, connu mondialement pour son thé.
Darjeeling abrite aussi le terminus d’une ancienne ligne de chemin de fer parcourue encore par des petites locomotives à vapeur dont certaines sont centenaires.

Partout nous trouvons des monastères bouddhiques, cette région de l’Himalaya est très influencée par le Thibet et le Népal.
Nous nous rendons ensuite à Pelling, berceau du Sikkim avec les monastères bouddhiques de Permayangtse et de Sanga Choeling.

Puis nous entamons le trek vers le Kanchenyunga en passant par des hameaux dont le plus haut, Dzongri à 4000 m, n’est occupé qu’en dehors de l’hiver.
C’est aussi l’occasion de rencontrer des villageois dont la vie peut être rude en montagne.

Nous rejoignons Gantok, la capitale du Sikkim. C’est une ville moyenne  de 100 000 habitants bâtie à flanc de coteau. Puis nous sortons du Sikkim pour aller à Kalimpong.