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La faune des Galapagos

Les îles Galapagos forment un ensemble remarquable situé à 1000 km à l’ouest de la côte pacifique. L’isolement des îles, la présence de plusieurs courants océaniques ont permis le développement d’une faune unique qui inspira à Charles Darwin sa théorie de l’évolution des espèces par la sélection naturelle. Les Galapagos sont protégées à 97% par le parc national. L’accès à la nature sauvage reste limité.

Nous avons visité les deux îles habitées : Santa Cruz et San Cristobal.

Les iguanes marins se trouvent facilement vers les plages. Les tortues terrestres sont accessibles à la réserve El Chato sur Santa Cruz et les tortues marines s’observent un peu partout, notamment lors de plongées. Les crabes des Galapagos rouges se détachent bien des rochers noirs.

 

Le petit marché aux poissons à Santa Cruz donne l’occasion à de nombreuses espèces de s’approvisionner en produits de la mer.

 

Les otaries des Galapagos, très nombreuses sur San Cristobal,  cohabitent sans difficulté avec les humains. Beaucoup de femelles allaitent les petits.

 

Ce sont les différences observées sur les passereaux qui ont inspiré Darwin pour sa théorie de l’évolution.

Les oiseaux marins sillonnent l’archipel dans les airs, sur les plages. Ils ne sont pas trop farouches.

Mon équipement photographique
boitier : Olympus EM5 mkIII
objectifs : Olympus M 12-40 mm F2,8 et Olympus M 40-150 mm F2,8

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l’Equateur – le pays
Trek dans les Andes

Trek dans les Andes de l’Equateur

Les randonnées nous ont amenés aux abords des plus hauts volcans de l’Equateur comme le Chimborazo ou le Cotopaxi et à l’ascension d’autres volcans plus faciles.
La couverture nuageuse était bien présente, avec cependant des éclaircies appréciées.

Nous avons commencé par le nord, autour d’Otavalo,

Le parc du volcan Cotachi permet de faire le tour de la lagune Cuicocha. Cette caldéra s’est formée il y a 3500 ans  environ.  La végétation est luxuriante à cette altitude de 3100 m, avec une humidité très élevée.

L’ascension du volcan Fuya Fuya nous a amenés à 4260 m, avec une belle vue sur le lac Caricocha, mais pas de vue sur les hauts volcans pourtant assez proches.

Région de Quito

La  montée du volcan Guagua Pichincha à 4790 m se passe en partie dans les nuages. Le fond du cratère est actif. Le volcan domine la ville de Quito et est considéré comme dangereux.

Au sud de Quito

Les Illinizas sont constitués de deux sommets accessibles en technique alpine. Nous nous sommes arrêtés au refuge à 4750 m, entouré de nuages épais qui empêchaient de voir ces sommets. Un renard des Andes ou loup de Magellan, peu farouche, nous tenait compagnie.

La route, menant à la lagune Quilotoa, traverse de beaux paysages andins à près de 3900 m avec des parcelles cultivées, des troupeaux de moutons et des canyons profonds. Le lac de cratère se présente à nous avec ses eaux d’un bleu turquoise intense. C’est un plaisir de descendre de 500 m pour se trouver au bord du lac.

Le Chimorazo, plus haut sommet de l’Equateur, culmine à 6260 m. Des éclaircies nous permettaient de voir ce volcan de près. Nous sommes montés au pied des aiguilles Whymper à 5200 m dans le brouillard. C’est étonnant de ne rencontrer de la neige qu’à cette altitude.

Le Cotopaxi, à 5900 m, est le plus haut volcan actif du monde. Il s’est d’ailleurs manifesté quelques jours avant notre venue, rendant l’accès au refuge José-Rivas impossible. Cela nous a permis d’effectuer une belle rando  sur les plateaux entourant le volcan.
C’étaient les premiers jours avec du beau temps avec des vues dégagées.

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La faune des Galapagos
L’Equateur – le pays

 

L’Equateur – le pays

Un trek dans les Andes, la visite de quelques villes et un tour dans les Galapagos étaient le but d’un séjour en Equateur organisé par Allibert en octobre/novembre 2022.
Les villes principales se trouvent sur les hauts plateaux entre 2500 et 3000 m d’altitude, encadrés par des volcans  de chaque côté, du nord au sud. De nombreux volcans sont actifs par moment et culminent entre 5000 et 6200 m.

Commençons par Quito qui est la capitale et aussi une belle ville de l’époque coloniale. Les traces des civilisations préhispaniques ont été effacées. Les Incas ont occupé cette région moins d’un siècle avant l’arrivée des Espagnols.

La ville ancienne, bien conservée,  est d’architecture baroque.

On trouve beaucoup d’églises baroques richement décorées, notamment celle des Jésuites dont l’intérieur est couvert de feuilles d’or. La grande basilique du Voeu National, de style néogothique, date d’environ un siècle.

Puis nous allons vers le nord en traversant la ligne de l’équateur pour aller à Otovalo et sa région, c’est une ville très colorée à majorité amérindienne.

Au sud de Quito, la ville de Banos se trouve sous la menace du volcan Tungurahua, avec une activité pouvant être violente  et imprévisible. Un tableau dans la basilique de Banos décrit une forte éruption survenue en 1797.
Plus à l’ouest, en se dirigeant vers la lagune Quilotoa, on passe par des champs cultivés à 3900 m.

La deuxième partie du voyage nous amenait aux îles Galapagos situées à plus de 1000 km à l’ouest de l’Equateur. Nous nous sommes arrêtés à Santa Cruz et San Cristobal.

Les paysages sont beaux sur Santa Cruz, mais les déplacements terrestres restent très limités pour préserver la nature sauvage, faune et flore.
La ville principale, Puerto Ayora, concentre toute l’activité touristique.

Il est amusant de voir des églises d’origine protestante, Témoins de Jéhovah et Adventistes du 7e jour, faire du prosélytisme dans les Galapagos alors qu’elles ont du mal avec la théorie de l’évolution. Pourtant c’est là que Darwin a commencé à élaborer cette théorie.

Sur San Cristobal les déplacements à pied restent aussi limités à  2 km du port,  Puerto Baquerizo Moreno.  Ce sont les otaries qui viennent nous voir. Le tour de l’île en bateau permet de descendre sur d’autres sites inaccessibles autrement.

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